Les bandes riveraines 

Les bandes riveraines sont d’une largeur minimale de 10 à 15 mètres entre le milieu aquatique et le milieu terrestre, celle-ci est nécessaire afin de protéger les habitats naturels de la faune.

Cette bande tampon est nécessaire aux systèmes écologiques et biologiques. Les activités forestières, agricoles et les constructions peuvent nuire aux bandes riveraines.

Vous devez conserver la végétation qui s’y trouve, même que la coupe d’herbe est interdite.

Donc avant d’entreprendre des travaux, renseignez-vous auprès du département de l’environnement.

Les espèces exotiques envahissantes

Les impacts des espèces exotiques envahissantes

Beaucoup de ces espèces peuvent avoir des effets négatifs sur la qualité de l’eau et les espèces locales. Savoir comment les identifier et la menace potentielle qu’elles peuvent représenter est très important pour protéger nos cours d’eau.

Le Roseau Commun exotique: cette plante est souvent trouvée en bordure des étangs, des baies ou des fossés. Elle peut rapidement envahir toute une zone, consommant l’eau et les éléments nutritifs. Cela peut menacer les autres espèces et assécher de petits milieux humides ou hydrique.

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Berce du Caucase : cette plante a une sève très toxique. Toute exposition à la plante et au rayons UV (comme le soleil) peut mener à de sévères lésions cutanées pouvant avoir des répercussions à moyen terme. Cet effet s’applique aussi aux animaux et explique son statut dangereux pour le milieu. Elle se reproduit aussi très vite.

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Renouée du Japon : cette plante pousse très vite et peut envahir des milieux, empêchant les espèces locales de pousser grâce à des toxines. Sa croissance est tellement efficace qu’elle peut fissurer l’asphalte ou même le béton en poussant au travers, causant d’énorme dégât aux structures.

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Guide technique de contrôle mécanique

Égopode Podagraire: Cette jolie plante de parterre se répand très vite et prospère dans tout type d’environnements, malgré sa petite taille. Lorsque planté, la marge de ses feuilles sont blanches, mais se caractères disparait rapidement quand la plante envahit des milieux ombragés.

Dépliant Egopode Podagraire

Myriophylle à épis : cette plante aquatique est très envahissante et crée des colonies très denses, devenant un problème pour les activités récréotouristiques aquatiques comme la nage ou la pêche. Chaque morceau coupé peut recréer une nouvelle plante, même très loin. Cela rend le passage en bateau risqué et le lavage minutieux important.

Depliant_Myriophylle

La qualité de l’eau

• La moule zébrée n’affecte pas la qualité des eaux de baignades. Elle ne rejette pas de toxines.

• Elle est envahissante, et colonise rapidement les plans d’eau, au détriment des mollusques indigènes. Elle s’accroche aux surfaces dures et peut causer des dommages aux infrastructures, dont notamment les prises d’eau municipales.

• Sa rapidité de propagation dépend des conditions physico-chimiques de l’eau. Le Memphrémagog offre des conditions minimales de croissance, ce qui pourrait ralentir son envahissement.

• Le succès de la moule zébrée est dû, entre autres, à sa productivité et à son mode de propagation. En effet, chaque femelle adulte peut  pondre de 30 000 à 1 million d’œufs par année.

• Les œufs et les larves sont invisibles à l’œil nu. Une simple inspection visuelle des embarcations n’est donc pas efficace pour les repérer.

• Les larves (véligères) et les moules ne survivront pas si l’embarcation est drainée et séchée pendant 4 à 5 jours.

• L’idéal est évidemment de laver les bateaux à l’entrée pour éliminer toutes les espèces exotiques envahissantes potentielles, et à la sortie du Memphrémagog pour éviter de transporter les moules zébrées vers les autres lacs.

• Les plaisanciers peuvent laver leurs embarcations à la maison, drainer et laisser sécher. C’est ce que recommande le MDDELCC. Il faut responsabiliser les plaisanciers, les stations de lavage municipales sont un outil parmi d’autres. Il faut poursuivre la sensibilisation des plaisanciers et des pêcheurs.

La MRC participera aux efforts de suivi qui seront déployés au cours des prochaines semaines.

Les dangers locaux et microscopique pour la qualité de l’eau :

Les cercaires : les cercaires sont des verres parasites des oiseaux aquatiques comme les canards et les outardes. Lorsque ces oiseaux excrètent dans l’eau, des vers juvéniles peuvent compléter leur cycle de vie dans des escargots aquatiques pour ensuite retourner infecter des oiseaux. Cependant, comme il ne voit pas, il arrive qu’il s’accroche à la peau de baigneurs causant des dermatites. Aucun vers adulte ne peut se développer dans l’humain, mais les démangeaisons peuvent être désagréables. Pour réduire les risques, évité de nourrir les oiseaux aquatiques et frotter bien votre peau après chaque baignade.

Cyanobactérie, ou algues (bleue-)vertes : ces algues unicellulaires font de la photosynthèse dans l’eau avec l’énergie du soleil et les nutriments présents. C’est un problème puisque certaines espèces émettent des toxines (cyanotoxines) qui peuvent causer de la paralysie, de l’arythmie cardiaque ou une cyanose, entre autres. De plus, ces algues suffoquent la vie aquatique en dessous en consommant beaucoup d’oxygène à la surface pendant la nuit. Pour en apprendre plus, consulté la rubrique « Documents informatifs sur la baie de Fitch → Cyanobactérie »